EROTIC BAZAR 4: JESSICA RIZZO
Erotic Bazar - Chroniques de l'Alcove n°4 - Spécial JESSICA RIZZO "La Signora piu' amata dagli Italiani !" détails et précommandes lire

ROMAN 100% POUR LES GRANDS
Nouveauté aux éditions Faute de Frappe - Premier signé Denice Dildo, un pseudonime ludique pour un roman explicite...             lire

Et soudain les Oncles nous ont parlé de films pour adultes, beaucoup de réalisateurs français, des classiques et d'obscurs films désirés... de l'époque du film adulte qui avait son circuit de salles, tourné sur pellicule avec du budget et des noms qui font rêver, comme Brigitte Lahaie... Beaucoup de films libertins également dans les pages de Jean Rollin, Jess Franco, Joe d'Amato, Russ Meyer ou Christina Lindberg, Michel Lemoine et la page des films d'Emanuelle !

mise à jour le 13 mai 2013

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ALICE IN WONDERLAND - Bud Townsend, 1976, États Unis   

Alice est une jeune fille vierge et naïve qui passe son temps entre son travail et les livres. Ce qui tombe plutôt bien, puisqu'elle bosse dans une bibliothèque... ou une librairie, peu importe. Arrive alors un gros lapin à lunette qui traverse un miroir pour se rendre au pays des merveilles. Intriguée par cette étonnante apparition, le jeune fille suit l'animal et découvre un monde où joie et sexe s'étalent au quotidien. Car il s'agit là d'une version non seulement X mais aussi musicale du conte de Lewis Caroll, une idée forcément géniale issue de l'esprit du producteur Bill Osco, instigateur du fameux "Flesh Gordon" deux ans plus tôt. Le ton est volontiers joviale, léger et amusant pendant que l'on suit les pérégrinations de l'innocente Alice découvrant les joies de la fellation auprès du chapelier fou avant de terminer dans l'orgie festive prenant place dans les jardins de la reine de cœur, tandis que les acteurs poussent la chansonnette en vantant les bienfaits du sexe libre condamnant les refoulements de toutes sortes. Plus drôle et plus rafraîchissant que toutes les autres adaptations du conte, ce film est l'un des représentants les plus tendre du cinéma X. Ici, toutes les scènes de sexe se font avec le sourire, l'amour se pratique dans la joie et la bonne humeur, en plein air, sous un soleil resplendissant, les filles dansent nues, les garçons se roulent à poil dans l'herbe verte et pour ceux qui sont habillés, des costumes fantasques les recouvrent - parfois très légèrement. Cette bonne humeur communicative qui se retrouve jusque dans l'affiche elle-même - illustrée par Jack Davis de Mad Magazine - s'est avérée payante puisque cet "Alice" est rapidement devenu si populaire que la 20th Century Fox le racheta avant d'en couper quelques minutes afin d'obtenir une certification R et en faire l'un des films pornos les plus rentables de tous les temps. Et c'est quelques années plus tard que le film ressorti dans une version plus cochonne, car il faut bien l'admettre, les scènes de fesse y sont finalement peu nombreuses. C'est sans doute aussi pour cela que l'interprète d'Alice, Kristine DeBell, pu facilement entamer une carrière mainstream par la suite en tournant notamment pour Robert Zemeckis ("I Wanna Hold Your Hand", 1978), Ivan Reitman ("Meatballs", 1979, avec Bill Murray) ou même avec Jackie Chan dans "The Big Brawl"/"Le Chinois" (1980) de Robert Clouse, où elle interprète la petite amie de la star du kung fu! Kerozene

AVENGERS XXX: A Porn Parody (Axel Braun, usa, 2012) avec Dale DaBone, Brendon Miller, Eric Masterson, Brooklyn Lee, Chyna, Lexi Swallow, Phoenix Marie, Danni Cole, Lexington Steele, Xander Corvus, Corey Matthews, Jenna Presley, Jordan Lane et Evan Stone dans une scène bonus sur le dvd d'extra.

Les plus puissants héros de la terre se réunissent pour combattre un ennemi qu'un seul héros ne peut vaincre à lui seul. Ici, l'ennemi est le Hulk et il vient de détruire des casinos de Las Vegas. Iron Man va à sa rencontre sous le regard de Spider-Man et pendant cela... Nick Fury accompagné de Sharon Carter composent la plus complète équipe des Avengers jamais porté à l'écran: Black Widow, Hawkeye, Thor, She-Hulk, Miss Marvel, Scarlet Witch et Spider-Woman.

Les parodies pornos ont toujours été très populaires. Mais encore plus depuis la qualité qu'apporte le réalisateur Axel Braun. Riche d'une expérience de plus de 160 films, ce réalisateur qui est aussi titulaire d'un doctorat en psychologie, a réalisé lors des 5 dernières années les titres les plus populaires du marché de la porno dans le domaine de la parodie. Par exemple, son Batman XXX: A Porn parody avec Tori Black dans le rôle de Cat Woman, est le chef d'oeuvre du genre et a été le titre le plus vendu de l'année de son lancement. Ici, le film offre du bon et du moins bon. Parmi le bon, les costumes sont (comme d'habitude chez Monsieur Braun) très impressionnant. Ils ont même essayé de rendre les costumes comme ils le sont dans la bd. Soit: Hawkeye est finalement masqué et Thor a son helmet. Le film devrait gagner un prix aux AVN Award dans cette catégorie et les interprétations sont d'un bon niveau... Mais Lexington Steele en Nick Fury et Lexi Swallow dans le rôle de Miss Marvel brillent. Cette Miss Marvel est presque la vedette puisqu'elle est la seule qui à partager 2 scènes de sexe. Toujours dans le bon, il y a d'excellents dialogues et elles font même référence la BD. Il est certain, que les scénaristes ont lu l'entière collection des Avengers au vu des micro-détails qui y sont apporté. Au niveau sexe, nous avons droit à ces combinaisons: Hawkeye vs Black Widow (excellent), Nick Fury vs Sharon Carter (bon), Miss Marvel vs Scarlet Witch (passable), Miss Marvel vs Spider-Man et She-Hulk vs Thor. De plus, il y a une scène en bonus sur le dvd d'extra avec la combinaison Thor (cette fois-ci par Evan Stone) et Spider-Woman. Parmi le moins bon, les décors sont moins développés que d'habitude. Ici les Avengers sont dans un entrepôt. Mais au moins, la table des réunions est pas mal. Niveau action non sexe, le film déçoit un peu avec un seul combat. Mais celui-ci est, du moins, d'un niveau acceptable. En guise d'extras, sur le 2e dvd, il y a la version non porno de 10 min (le film en fait 1h45), un bon behind the scene et des trailers de d'autres parodies. Au final, le film déçoit un peu par rapport au niveau sexualité... C'est hardcore, mais quand même sage et ils auraient pu profiter de leur chance pour essayer des combinaisons politiquement incorrectes comme She-Hulk avec son cousin le Hulk. Et hors du sexe le film ne dure que 10 min, ils auraient pu au moins le rendre à au moins 20 min. Celui de Star Wars et de Batman étaient plus généreux dans le domaine. Et enfin, pour les fans de lutte, Chyna joue ici She-Hulk. Black Knight

BAT PUSSY - Inconnu, 1973, États Unis, 50m

Voici ce que d'aucuns considèrent comme étant le pire porno jamais réalisé! Pourtant la barre est haute, mais c'est effectivement en 1973 que cette barre a été fixée par une bande d'inconnus via cette bande 16mm sortie dans la collection Dragon Art Theatre chez Something Weird Video. D'après ce que j'ai pu comprendre, Dragon Art Theatre était une salle de quartier bien poisseuse dans laquelle étaient diffusés les pornos les plus fauchés du moment. Un petit avant-goût du Paradis? Pas si sûr... Car le visionnement d'un objet filmique aussi déglingué que "Bat Pussy" est susceptible de pousser n'importe quel individu sain d'esprit à une consommation excessive de prozac. Le film débute dans une pièce où un homme nu avec un tatouage sur le cul et visiblement complètement bourré, tente avec peine de satisfaire une grosse rouquine dégueulasse au moins aussi pétée que lui. La grosse lui pompe gaillardement le sexe qui reste désespérément mou, tandis que notre Casanova aviné dévore la chatte de madame avec relativement peu d'entrain. "This is the biggest pussy I've ever seen in my life!" lâche-t-il dans un élan de lucidité mêlant effroi et admiration. Un gros plan sur l'objet du délit rappelant Jabba the Hut lui donnera raison. Tandis que le couple se vautre dans une pathétique tentative de coït épicée d'insultes gratinées ("You shit, you don't even know how to eat a pussy!", "Shut up bitch, suck the motherfucker!", etc...), la caméra nous emmène dans les quartiers de Bat Pussy, super-justicière au service de Gotham City, en réalité la blonde Dora Dildo (??!) qui laisse tomber la nuisette pour enfiler un costume vert marqué du signe de la chauve-souris! Enfourchant son ballon-sauteur, Bat Pussy traverse un parc, pète la gueule à l'agresseur d'une promeneuse et longe l'autoroute en faisant des petits bonds sur une musique guillerette. Ces cinq minutes purement surréalistes restent parmi les plus hallucinantes jamais imprimées sur pellicule et justifient à elles seules le visionnement de ce truc improbable! Jusqu'à ce que notre super-héroïne rejoigne le couple du début pour se déshabiller et sauter au milieu du lit afin d'amorcer un ménage à trois quasi hystérique. Toujours aussi peu excitant, malgré le physique nettement plus agréable de Dora Dildo, le film accumule les scories grossières à un tel rythme qu'il en devient fascinant. Les protagonistes complètement pétés tombent du lit, se marrent, jettent un regard inquiet au réalisateur, il est même par moment possible d'entendre les consignes lancé par ce dernier, et d'énormes rots sont également audibles, visiblement lâchés par un membre de l'équipe... Une équipe qui ne bénéficiera d'aucune reconnaissance puisqu'aucun générique ne leur rend justice. La vie est ingrate, et c'est sans aucun doute ce que ce sont dit les érotomanes désireux de se pallucher après avoir payé le prix d'entrée de la projection au Dragon Art Theatre en 1973... Horrible, mais ô combien fascinant! Kerozene

BLACK EMMANUELLE, WHITE EMMANUELLE aka Velluto Nero aka Black Velvet aka Emanuelle in Egypt aka Emanuelle viciosa aka Naked Paradise aka Smooth Velvet - Brunello Rondi avec Laura Gemser, Annie Belle, Al Cliver, Gabriele Tinti et Susan Scott, 1976, Italie

Dans une vaste demeure en Égypte. Une mère (Susan Scott) habite avec un genre de gourou du sexe spirituel (Al Cliver). Elle reçoit sa fille (Annie Belle) qu'elle n'a pas vue depuis des années et ainsi que divers invités comme Emanuelle (Laura Gemser) et un photographe excentrique (Gabriele Tinti). Et tous se livrent à leurs pulsions sexuelles.

Il s'agit du film qui marque la rencontre des 2 Emmanuelle, soit Laura Gemser (la Black Emanuelle de Joe D'Amato) et Annie Belle (qui était une Emmanuelle sous le nom de Laure dans le film de Emmanuelle Arsan et d'Ovidio G. Assonitis). Et le fait est que cette rencontre est un peu ratée, puisque Laura Gemser est ici plutôt une modèle et n'est pas la journaliste intrépide des Emanuelles de Joe D'Amato. Le film n'a pas vraiment d'histoire et ne suit en fait que l'évolution des personnages dans des situations plutôt disparates. Le film peut alors être une source d'ennuie pour le spectateur, mais quelques moments ou ingrédients peuvent être intéressant comme ce personnage de photographe incarné par Gabriele Tinti qui photographie Emanuelle avec des carcasses d'animaux et des arabes tués. Et lorsqu'il la photographie, il devient très agressif et violant au point de violer Gemser devant et au sus de tout le monde. À part de cette séquence et d'assister à quelques nudités soft d'Annie Belle et de Susan Scott. Il ne reste qu'une excellente photographie et de beaux décors d'Égypte à se mettre sous la dent. Tout ceci réalisé avec brio par Brunello Rondi, qui a été un collaborateur important et récurant de Fellini. C'est peu. À noter qu'il faut fuir le film sous le titre d'Emanuelle In Egypt, puisque c'est cut. Black Knight

DISCO SEX - Robert Xavier alias Jean Rollin avec Jean-Pierre Bouyxou, Cathy Stewart, Agnès Lemercier et Jean Rollin, 1978, France

Un musicien reçoit des partouzeurs et des hardeuses dans son studio musical pour une sexe session.

Le film offre peu d'originalité si ce n'est que l'action se déroule dans un studio musical et offre diverses performances de Jean-Pierre Bouyxou et de Jean Rollin. Celui-ci joue le rôle du preneur de son et fait une petite apparition à la fin de l'orgie et ceci en vêtements au milieu des ébats et est visible à la fin du film à la table en train de tripoter les seins d'une starlette. Comme dans la plupart des réalisations X de Rollin, la camera à l'épaule se promène d'un groupe à l'autre lors de l'orgie. Il est à noter que le film se termine sur une amusante fin de générique sur des cartons. Une curiosité. Black Knight

DR. BIZARRO - Phil Prince, 1983,  États Unis

Dr. Bizarro - incarné par le réalisateur connu sous le pseudo de Phil Prinz - est psy, et reçoit trois patients qui se confient à lui en révélant des aventures sexuelles peu communes qui s'illustrent alors à l'écran. Le premier est un homme (George Payne, issu du porno gay), qui surprend sa fille en train de faire des papouilles à une de ses jolies copines. Furieux, il décide de les punir toutes les deux à sa façon. Mais le docteur le rassure en lui disant qu'il est parfaitement normal qu'il baise se propre fille si l'envie lui en prend. Vient alors une femme qui avoue prendre du plaisir à torturer son mari ligoté sur une chaise en lui accrochant des pinces à linge sur les parties génitales, mais que manque de pot, un voyeur qui passait par là lui a fait subir le même châtiment à son tour. Bilan médical: madame n'est qu'une grosse salope. Vient enfin le cas d'un homme au postérieur particulièrement velu qui aime être soumis à des femmes dominantes. Pronostique: homosexuel refoulé.

Le "Prince du Porno", spécialiste du roughie, nous a pondu un titre qui laisse quelque peu sur sa faim. D'une part parce que le titre du film laisse espérer quelque chose d'un tout petit peu plus fou, et ensuite parce que le prétexte scénaristique faussement comique est une véritable fumisterie digne d'un gonzo contemporain. Pour le reste: inceste, sado-masochisme, voyeurisme, photographie terne et granuleuse, des poils, des injures et une ambiance crasse... Pas de doute, il s'agit bien d'une production Avon, mais bizarrement son potentiel subversif apparaît bien fade... Kerozene

EAT THE SCHOOLGIRL aka EATING SCHOOLGIRLS aka OSAKA TELEPHONE CLUB - Naoyuki Tomomatsu, 1997, Japon  

Ah ben voila une belle cochonnerie ! Pour éviter de perdre du temps, on passe directement à la description de quelques éléments marquants du film, parce que côté scénario je suis encore en train de chercher s'il y en a un ou non. On ouvre sur un jeune gars qui tient d'une main son combiné de téléphone et se tripote la nouille de l'autre. A l'autre bout du fil, une comédienne du téléphone rose dont la bouille est affichée sur des pubs collées sur tous les murs de la ville, s'enfonce un stylo tout en gémissant de façon très... nipponne. Un femme se vomit dessus après avoir été frappée à l'estomac et se fait prendre peu délicatement pour un psychopathe obsédé. Dans un tunnel, le même type déguisé en écolière éventre un passant au cutter avant de lui éjaculer dans la plaie. Il fera de même plus tard après avoir étripé une gonzesse qui tente comme elle peut de remettre ses intestins en place pendant quelques secondes avant de recevoir sa semence. La coquine du téléphone se fait violer par un gang de yakusas amateurs de snuff movie : ils l'humilient, la frappent, la force à pratiquer une fellation, et vont jusqu'à lui faire un lavement anal qui s'achève sur une infâme défécation filmée en gros plan. Un jeune type autiste sur les bords habite dans un appart borgne aux murs blancs ; une jeune fille nue s'offre à lui, il s'agit en fait d'un ange à qui on a tranché les ailes...

Ce film aligne les scènes de sexe et de morts violentes comme on enfile des perles sur un collier, sans pour autant chercher à rendre l'ensemble un tant soit peu cohérent. Naoyuki Tomomatsu (STACY) signe donc une collection de scènes trash complètement gratuites et se complaît dans un étalage de mauvais goût et de sadisme qui tend malheureusement vers la misogynie crasse. Pourtant, si les scènes gores bénéficient de maquillages convaincants malgré l'étroitesse du budget, et si la majorité des scènes de sexe ne dérange pas plus qu'elles n'émoustillent - le film est anti-érotique au possible malgré le fait que ça tringle une bonne partie du film - c'est surtout la scène du viol qui pose problème. Brutale, dégueulasse, elle devient surtout difficile à digérer lorsque la fille est humiliée pour de bon. On n'a plus à faire à une " performance " d'actrice, mais bel et bien à un show scato digne de la plus crapuleuse des boîtes à cul de Manille - et puis même si c'est simulé ça reste franchement dégueulasse. Pour le reste, Tomomatsu réalise à peine mieux qu'il n'écrit, et ce ne sont pas ses quelques passages entre expérimentation et onirisme (il pleut des plumes dans un bureau... Les plumes de l'ange ?) qui parviennent à relever le niveau. Kerozene

EROTIC GHOST STORY - Ngai Kai Lam, 1987, Hong Kong 

Trois frangines super bien roulées, en réalité des êtres mi-bêtes mi-humains, sont sur le point d'achever un millénaire de méditation à l'issu duquel elles accèderont à une forme humaine permanente. C'est alors que l'une d'elles fait la connaissance d'un jeune et timide lettré. Le trio entame alors une vertigineuse plongée dans un festival de stupre, chacune honorant tour à tour le gentil lettré qui n'en demandait pas tant... jusqu'à ce que ce dernier ne fasse voir son - ou plutôt ses vrais visages, puisqu'il est l'incarnation d'une divinité de la fertilité, et, bien qu'aussi noble que cela puisse avoir l'air, fait preuve d'une brutale animosité envers nos gonzesses qui voient du poil leur pousser sur le torse!

L'histoire est tirée de récits rédigés entre le XVIIe et XVIIIe siècle. Le traitement: c'est celui d'un mec un peu branleur (le réalisateur de "Story of Ricky") qui a trouvé ici un prétexte génial pour coller des femmes à poil au sein d'un film à costume. On ne peut pas dire que le résultat soit artistiquement phénoménale (le réal est connu pour être l'un des plus roublards de Hong Kong), mais les scènes érotiques avec nudité frontale, saphisme et plastique féminine à te coller des vapeurs dans le slip sont absolument délectables même si malheureusement trop rares. Et puis le reste n'est pas si détestable après tout. Bien que le scénario tienne sur les dentelles d'un string et qu'il soit objectivement complètement débile, le film est truffé de gags salaces, de scènes hautement nawak et d'effets-spéciaux à base de latex et de pellicule grattée. Un vrai plaisir coupable, en somme. Kerozene

EXPONERAD aka The Depraved aka Exposed aka Diary of a Rape aka Oi erotikes fantasioseis tis Lenas aka Alasti aka Eksponeret aka Verbotene Früchte der Erotik - Gustav Wiklund avec Christina Lindberg, Heinz Hopf, Björn Adelly, Siv Ericks et Janne 'Loffe' Carlsson, 1971, Suède

Lena (Christina Lindberg) se querelle avec Jan (son petit ami) sur le bord d'une autoroute et elle est recueillie par un couple qui l'amène dans un chalet où le couple pratique le nudisme. Après avoir passé quelques temps avec eux, elle quitte le chalet et elle est prise par un homme en autostop. À bord de la voiture, elle s'imagine être violée par lui. Après avoir gagné son appartement et toujours en querelle avec son ami, Lena rencontre Hedge. Cet homme sous des allures ordinaires, se révèle être un sadique qui l'entraine dans un monde de vices, bondages, prostitution et de fétichisme. Bientôt, Lena désire rompre avec Hedge et rencontre à nouveau son ancien petit ami. Mais Hedge ne l'entend pas ainsi et la fait chanter avec des photos de Lena nue qu'il menace de donner à son copain afin d'avoir à nouveau des relations sexuelles avec lui. Lena parviendra t'elle à se sortir de cette situation ?

EXPONERAD est un film qui comporte une étrange mixture. Le film s'ouvre sur une longue séquence Sixties et Peace & love pour ensuite devenir une sorte croisement entre le film de manipulation, le film de fétichisme et finalement le rape & revenge. Mais, sans trop donner de détail sur la conclusion, la fin amène un certain bouleversement et la conclusion se révèle être en quelque sorte un film pro-féminin ! Le film est servi par une interprétation superbe, une excellente musique et de superbes plans. Puis servi par la toujours délicieuse Christina Lindberg, le film comporte de superbes scènes à saveur sensuelles et érotiques qui en font en quelque sorte un classique méconnu du film de fétichisme et de bondage. Le film est résolument l'un de mes préférés et l'un de mes films fétiches. À voir absolument. Black Knight

La FEMME AUX SEINS PERCES - Shôgorô Nishimura, 1983, Japon

Un inconnu vous offre des fleurs... c'est sur la mise en image de ce petit slogan familier que commence ce pinku de chez Nikkatsu où une aide soignante est quotidiennement comblée de roses rouges pour son plus grand bonheur. Puis un jour, son mystérieux admirateur apparaît à visage découvert. Il est riche et séduisant, possède une grosse voiture de luxe et elle tombe sous le charme. Mais derrière ses allures de prince charmant, notre homme cache une certaine perfidie. Forçant la pauvre fille à aller aux toilettes suite à l'inoculation d'un laxatif, il la viole par derrière dans des chiottes publiques insalubres avant qu'elle n'ait eu le temps de se soulager... autant dire que la belle n'en attendait pas autant pour un premier rendez-vous, et la voila qui souffre en silence, son fondement délicatement posé sur quelques bouées gonflables. Pour un peu, on aurait presqu'envie de la plaindre, mais après lui avoir renvoyé quelques roses, elle accepte de revoir ce gros pervers. Cette fois-ci, il l'invite chez lui et lui fait peu à peu mais très délicatement découvrir son penchant sadique et dominateur. Intriguée, la fille se prête au jeu, glissant gentiment vers les plaisirs masochistes de la soumission...

"La femme aux seins percés" est une bande perverse et fascinante inspirée du Marquis de Sade, une leçon d'introduction aux plaisirs du sadomasochisme. Le film contient quelques images de délicieuses décadences lorsque le couple s'adonne à des pratiques fétichistes, et de déviances allant jusqu'à l'urophilie. Et alors que la femme se laisse guider par son dominant, acceptant parfois même de se laisser humilier, on en vient à se demander jusqu'où elle acceptera de se prêter au jeu. Sans jamais la brutaliser - du moins physiquement - et parce qu'elle y trouve finalement un accès à des plaisirs insoupçonnés, il parvient lors d'une conclusion épatante, à l'amener là où personne ne s'attendait à la retrouver. Kerozene

LOVE & LOATHING & LULU & AVANO aka Namae no nai onna-tachi - Hisayasu Sato avec Hirofumi Arai, Norie Yasui, Mayu Sakuma, Minoru Torihada, Ryunosuke Kawai et Makiko Watanabe, 2010,  Japon

Les aventures d'une jeune japonaise timide dans le milieu du cinéma porno japonais.

Réalisé par Hisayasu Sato (NAKED BLOOD), un vétéran spécialiste du Pinku Eiga (RAFURESHIA, THE BEDROOM, etc.), ce film est basé sur un roman et est tourné sur un mode plus réaliste que ses autres films. En effet, après une brève sabbatique, le réalisateur désire se détacher de ce genre. Ce film présente une jeune actrice et ses tribulations avec sa mère, une collègue, son gérant, ses collègues au bureau et les hauts et les bas de la porno. Ce film est un peu une réflexion sur les mauvaises surprises que la fréquentation du milieu de la porno peut engendrer chez une vedette montante. Le tout est très bien réalisé et est captivant. À noter, la présentation d'un jeune fan de Pinku Eiga qui ne verse pas dans la légèreté. Ce film constitue une très bonne surprise. Black Knight

MALÉFICES PORNOS - Eric De Winter avec Gilbert Servien, Manu Pluton, Laurence Gary, 1978, France, 58m 

Contexte: dvd donné en bonus aux souscripteurs du Dictionnaire Français des Films Pornographiques et Érotiques. Dans l'entretien avec Christophe Bier en bonus, on nous raconte la légende de ce film de commande conçu d'abord pour les salles américaines de la 42ème rue, reconnues pour leurs goûts outranciers. Le scénario original racontait donc la trouvaille et el visionnement, par un collectionneur, d'un film qui s'avère être la chronique d'un véritable tueur qui torture et achève des femmes et des hommes qu'il amène dans une grotte. Cette version filmée a subit des coupures à n'en plus finir avant de se voir accorder un visa d'exploitation en France. L'histoire est devenue celle d'un homme qui n'arrive pas à se montrer à la hauteur pour sa jolie femme et qui, de guerre lasse, s'endort en rêvant qu'il est ce sadique qui torture et tue pour pouvoir enfin jouir avec sa tendre moitié. Cet entretien est absolument drôle et délirant, une petite perle ou d'un plan à l'autre, tout peut changer ! Mr Bier, qui paraissait toujours si sérieux lorsqu'il parle de sujets marginaux, comme les hommes qui ont interprétés des gorilles ou les nains au cinéma, s'avère un sacré pince sans rire pour notre plus grand bonheur.

On se retrouve donc devant un film fauché, tourné rapidement en 16mm et rafistolé et coupé pour plaire aux biens pensants. Si aujourd'hui on est peu impressionné par ce qui est à l'écran, nonobstant l'ambiance malsaine, on ne peut qu'imaginer ce qui devait à l'origine, pulvériser la moralité des adultes les mieux avertis. C'est même grandguignolesque dans ses aspects gore, mais là encore, difficile de juger de l'original, invisible. Ca demeure intéressant pour la légende, l'anecdote, et pour comprendre ce qui effrayait tant les bonnes moeurs de l'époque. Comparé aux américains qui, en partie, toléraient de telles péloches avant qu'un certain maire ne "nettoie" la ville de New York. Un décor inspirant, pour cette grotte bien éclairée et des acteurs qui n'ont pas peur de se sacrifier pour la cause. J'aurais probablement mal digéré la scène complète des aiguilles rouges. Bienheureux ceux qui pourront le voir, car il fera l'objet de quelques séances en festivals, pour le moment, en tout cas. Mario Giguère

  La MARQUISE VON PORNO aka LA MARQUISE PORNO - Claude Pierson, 1976, France 

Voila un joli (?) poème filmique dont 90% des images illustre presque sans discontinuité des coïtes fumants. Un certain Stefan offre ses services à la marquise Katharina von Porno-Karstein et se voit embarqué dans un festival de parties de baise où se croisent des domestiques lubriques, un homme qui s'auto-fellationne, un transsexuel, et des prisonniers souffrant des assauts sadiques d'une bourgeoise aussi nymphomane que démoniaque. Cette dernière, sorcière centenaire, semble être la génitrice d'une superbe créature observant les étranges orgies de sa mère, tandis que celle-ci déshabille en un claquement de doigts ses futurs amants. Sur une musique rock psychédélique, les coups de reins vont bon train tandis qu'une voix spectrale lâche de régulier "Katharina, tu seras châtiée!"...

Claude Pierson (sous le pseudo Caroline Joyce), réalisateur du truculent "Justine de Sade", semble s'éclater en passant du soft au porno. Si la qualité de sa mise en scène en prend un coup d'un point de vue narratif, il s'en donne à coeur joie en multipliant les scènes hard lors desquelles se suivent saphisme, sodomies et double-pénétrations, sans compter des pratiques plus exotiques telle l'auto-fellation. Mine de rien, la dimension fantastique reste très présente, la comtesse claquant des doigts à la moindre occasion, que ce soit pour dévêtir ses compagnons ou pour faire apparaître un lit au milieu du jardin, tout en lâchant un décomplexé "Nestor, veuillez enculer cette jeune femme". Ainsi se mêlent bande-sonore psyché et humour porno-paillard alors que la voix du spectre ne cesse de blâmer la vieille sorcière qui cache bien son âge. Un cocktail finalement délectable. Kerozene

A WET DREAM ON E.L.M. STREET - Lee Roy Myers avec Jennifer White, Lexi Brooks alias Giselle Leon), Chris Johnson, Sophie Dee, Gracie Glam, Anthony Rosano, Seth's Beard, Freddy Fingers et Tommy Pistol, 2011, États Unis

Voici quelques deux années, les habitants d'Elm Street avaient brulé à mort un jeune homme nommé Freddy parce qu'il vendait des jouets porno hors de prix autours des écoles. Aujourd'hui, Freddy hante les rêves de ses victimes qui succombent d'un "coma du plaisir"... En effet, ils ont un sourire sur le visage, mais ne peuvent bouger. Après leur soirée de retrouvailles, trois anciennes étudiantes ainsi que leur ancien professeur tenteront d'arrêter le règne de terreur de Freddy.

Avec un tel scénario, il vous était facilement devinable qu'il s'agit d'une parodie de A NIGHTMARE ON ELM STREET. Et bien dans ce film, il y a au moins six actrices à se mettre sous la dent dont deux qui sont particulièrement mieux que les autres. Soit: Jennifer White et Lexi Brooks. La première a le regard de la parfaite effrayée, alors que la deuxième respire une superbe sexualité. Ici, Freddy bénéficie d'un splendide maquillage à tout point très près des aventures de son homologue. Mais, ici, sont gants est orné de 4 vibrateurs. Tommy Pistol qui est un habitué des parodies XXX livre ici une excellente performance dans le rôle du professeur. Pour le film en lui même, le résultat est inégal mais mérite le coup d'oeil. Le film débute avec une scène de lit de 20 minutes pour ensuite nous présenté Freddy et il y a une scène dans une prison qui bénéficie d'un excellent décors, mais pour le reste... les décors sont très ordinaire. Mais cette bande a un humour très contagieux et réussisse à bien rendre la parodie. Un bémol: Pas d'effets gore élaboré ou du meurtre... Sinon, un excellent effet spécial. En guise de bonus, le dvd vient en 2 disques et avec de nombreux extras comme: How Freddy Was Made, Freddy's Sex Advice, une gallérie de photos et un long preview de près de 30 minutes de THE HUMAN SEXIPEDE. Si vous êtes un fan de A NIGHTMARE ON ELM STREET, ce produit sympathique est à voir. Black Knight

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JOE D'AMATO

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